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« Le Retour du Héros » : un hommage à de Broca et Rappeneau

Le Retour du Héros : un hommage à de Broca et Rappeneau

Quand on voit Le Retour du héros (2018), des images de Cartouche ou Les Mariés de l’an II nous reviennent rapidement en mémoire. Le réalisateur Laurent Tirard ne s’en cache pas, en remerciant au générique de fin deux réalisateurs qui l’ont inspiré : Philippe de Broca et Jean-Paul Rappeneau.

Il va même plus loin dans le dossier de presse en expliquant pourquoi il a eu envie de faire ce film : « Patrice Leconte me disait récemment qu’un journaliste lui avait demandé pourquoi plus personne ne faisait de films comme « Ridicule », qui a aujourd’hui 20 ans. Je suis d’accord avec ce constat, et c’était sans doute une des raisons pour lesquelles je voulais faire ce film : parce que plus personne n’en fait, et qu’en tant que spectateur, ça me manque. Clouzot (le cinéaste, pas l’inspecteur), disait du réalisateur qu’il est le premier spectateur de son film. Je pense que ma motivation profonde, quand je m’attaque à un projet, est de faire le film que j’aimerais voir mais que je ne trouve pas au cinéma. Les films en costumes, et surtout les comédies d’aventure, comme celles de Rappeneau ou de de Broca, ont fait le bonheur de générations entières de spectateurs, et ont contribué à mon envie de faire du cinéma. »


« Le Roi de cœur » par le réalisateur Roger Avary

Le Roi de Cœur
par le réalisateur Roger Avary

Interrogé par Les Inrockuptibles en 2014, le cinéaste Roger Avary (Killing ZoeLucky Day) a placé Le Roi de cœur en troisième position de ses films français préférés. Selon lui, il représente « le regard le plus juste sur le monde, et sans doute la seule influence majeure sur ma vision politique. On pourrait imaginer que Terry Gilliam fasse un remake de ce film, sauf que l’original de de Broca est déjà parfait. »

Dans le mêle classement, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho (The Host, Snowpiercer, Parasite) place L’Homme de Rio en dixième position.


Yann Moix à propos de Belmondo chez Philippe de Broca

Belmondo chez de Broca
par Yann Moix

Dans Le Point du 27 octobre 2016, le romancier Yann Moix compare le Belmondo de Jean-Pierre Melville à celui de de Broca : « Chez Melville, Belmondo s’ennuie davantage, son physique ne tient plus en place ; son corps, trop statique, n’en peut plus. On imagine à chaque plan, notamment dans Léon Morin, prêtre, qu’il va arracher sa soutane, et hurler un tonitruant « merde ». Il est corseté ; il est empêché. C’est un Bébel à l’étouffée. Chez de Broca, il reprend sa liberté, c’est un Jean-Paul qui respire, sans personne pour le dompter ou lui lancer des cacahouètes ; il s’arrache au texte, son corps reprend de la voix. L’Homme de Rio et Les Tribulations d’un Chinois en Chine qui sont les ancêtres d’Itinéraire d’un enfant gâté sont les meilleurs films de ce Marsupilami humain ». 


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