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La productrice Michelle de Broca est décédée

La productrice Michelle de Broca est décédée

Nous apprenons avec tristesse le décès de Michelle de Broca, productrice de nombreux classiques du cinéma français dans les années 70.
Cette femme fidèle en amitiés et productrice de cœur avait été l’épouse de Philippe de Broca de 1961 à 1968. Leur domicile à Carrière sur Seine était un lieu de convivialité où tout le cinéma français se retrouvait. Avec Philippe de Broca, elle avait produit Le Roi de cœur et Le Diable par la queue.
Elle avait été ensuite la productrice de César et Rosalie, Que la fête commence, Le Pistonné, Le Désert des Tartares, Force majeure.
Elle était également un membre très actif du syndicat des producteurs français.
En 1977, à la sortie du Désert des Tartares, voici comment elle présentait son métier de productrice :
« Producteur pour l’industrie cinématographique, c’est l’équivalent de promoteur pour l’immobilier. Je crois que c’est une image assez claire. C’est celui qui suscite les choses, qui repère les sujets, en France qui reçoit les réalisateurs qui ont un sujet et qui après, réunit l’argent, les talents et supervise complètement la production du film. Voici en quelques mots en quoi consiste mon métier.
Je ne crois pas du tout que les femmes aient plus de difficultés que les hommes, sauf auprès de certains organismes qui sont plus méfiants à l’égard des femmes. D’autre part, on a sans doute des rapports plus faciles avec les acteurs, avec les metteurs en scène, qui ont souvent des comportements un peu plus féminins que dans la plupart des autres métiers.
Je me sens un tout petit peu bloquée ici par un petit manque d’imagination qu’il y a chez les français. Je crois que le cinéma doit être un rêve et qu’il faut aller tourner dans des pays bizarres, qui exercent une fascination pour les gens, qui exercent une fascination sur moi, et donc aussi sur les spectateurs ordinaires. »


30 octobre 1991 : Les Clés du Paradis

« Les Clés du Paradis »
par Philippe de Broca

Le 30 octobre 1991 sortait sur les écrans français Les Clés du Paradis. Le film met en scène Pierre Arditi et Gérard Jugnot. Il est écrit par Philippe de Broca et Alexandre Jardin.

Voici comment Philippe de Broca présentait le film au moment du tournage. « Au départ, j’avais l’intention d’adapter Le Zèbre d’Alexandre Jardin mais les droits avaient déjà été achetés. Nous avons eu alors l’idée d’écrire un film ensemble. Lorsqu’Alexandre me raconta l’histoire de ces deux types qui s’échangent leur identité, cela a fait tilt. Le sujet m’intéressait beaucoup. Avec un de mes amis réalisateur de télévision en province, nous rêvons parfois de permuter. J’aspire ainsi à mener son existence familiale calme et sereine, moi qui suis toujours entre deux divorces. Lui serait plutôt tenté par le cinéma. Outre ce thème, j’aborde encore dans le film le problème de la chance et de la malchance…. De cette distribution des cartes qui fait osciller notre destin d’un côté ou de l’autre. Je ne crois guère en l’astrologie mais une chose est sûre : il y a des périodes où l’on émet de bonnes ondes, où tout semble facile et d’autres où les cieux vous sont irrémédiablement contraires. Je symbolise ainsi le malheur qui s’acharne sur mes personnages et tout particulièrement sur Gaspard sous la forme d’un goéland. Comme par hasard, le jour où l’on se retrouve cocu, la plomberie de la maison saute. Ce film sera donc une comédie de mœurs dans la verve du Cavaleur ou du Diable par la queue. Avec de la dérision mais aussi un fond de gravité. »

Le film sera un échec à sa sortie avec seulement 300 000 entrées, à peine plus que Les 1001 nuits sorti l’année précédente. Philippe de Broca reviendra au cinéma en 1997 avec Le Bossu, après trois films pour la télévision.


Jean Rochefort (1930 – 2017)

Jean Rochefort (1930 – 2017)

Nous venons d’apprendre la mort de Jean Rochefort.

Imposé par son ami Jean-Paul Belmondo sur Cartouche, « Marielle était sans doute malade » dira-t-il avec son humour légendaire quelques années plus tard, Jean Rochefort retrouve Philippe de Broca sur Les Tribulations d’un chinois en Chine en 1965 et sur Le Diable par la queue en 1969.

Après avoir produit Ne jouez pas avec les martiens d’Henri Lanoë en 1967, Philipe de Broca lui offre en 1978 le premier rôle dans Le Cavaleur. Le film demeurera l’un de ses préférés comme il le raconte dans les bonus du dvd du film, paru en 2015.

Il avait par ailleurs été le narrateur de la bande-annonce des Tribulations d’un chinois en Chine.


Jeanne Moreau (1928-2017)

Jeanne Moreau (1928-2017)

Disparation aujourd’hui de Jeanne Moreau. Elle avait participé au sketch La Révolution française ou Mademoiselle Mimi, dans Le Plus vieux métier du monde en 1966, et elle avait retrouvé Philippe de Broca en 1972 dans Chère Louise.


Il y a 50 ans disparaissait Françoise Dorléac

Il y a 50 ans disparaissait Françoise Dorléac

Il y a cinquante ans disparaissait Françoise Dorléac dans un accident de voiture. Elle fut révélée en 1964 par L’Homme de Rio, face à Jean-Paul Belmondo. Comme Philippe de Broca l’expliquera des années plus tard, il n’aurait pas fait le film sans Françoise Dorléac : « Je ne pouvais imaginer L’Homme de Rio sans elle. Françoise avait cette vivacité, cette originalité, cette voix rauque… Elle m’emballait… »


Disparition du chef opérateur du Cavaleur, Jean-Paul Schwartz

Disparition du chef opérateur du Cavaleur, Jean-Paul Schwartz

Nous apprenons la disparition du chef opérateur Jean-Paul Schwartz, le 24 février 2017.

Il avait été cadreur sur L’Homme de Rio, Les Tribulations d’un chinois en Chine et Le Magnifique, avant de devenir chef opérateur, sur Tendre Poulet, Le Cavaleur (voir photo), On a volé la cuisse de Jupiter et Psy.

Il avait parlé de son travail avec Philippe de Broca dans les suppléments dvd de L’Homme de Rio et des Tribulations d’un chinois en Chine.


Soirée spéciale Philippe de Broca en 1981 sur TF1

Soirée spéciale Philippe de Broca en 1981 sur TF1

TF1 propose une soirée spéciale Philippe de Broca, avec la diffusion du Roi de cœur, qui passe pour la troisième fois, suivi d’un portrait d’une heure. Le réalisateur revient sur son enfance, sur ses années d’apprentissage, notamment à l’armée, ce qui permet de voir au passage quelques extraits de Chiffonnard et Bonaloy, un court-métrage de 1954 avec Jean-Claude Brialy, qui était le sergent de Philppe de Broca, en Allemagne, avant le départ pour l’Algérie.

Le portrait montre également Philippe de Broca au travail, avec George Delerue et Gérard Brach, sur ce qui deviendra L’Africain. Ces images sont visibles dans les bonus Blu-Ray de L’Homme de Rio (pour Georges Delerue) et L’Africain(pour Gérard Brach).


Hommage à la cinémathèque Suisse

Hommage à la cinémathèque Suisse

La cinémathèque Suisse à Lausanne rend hommage à Philippe de Broca, en programmant 14 films, à partir du 4 décembre prochain :

Cartouche, Chouans, L’Africain, Le Cavaleur, Le Diable par la queue, Le Farceur, Le Magnifique, Le Roi de cœur, Les Jeux de l’amour, L’Incorrigible, L’Homme de Rio, On a volé la cuisse de Jupiter, Tendre poulet, Vipère au Poing. Horaires sur le site de la cinémathèque.


Les Caprices de Marie au cinéma

Les Caprices de Marie au cinéma

Le cinéma Les Fauvettes à Paris propose le mardi 1er mars une soirée « Schnock fait son cinéma ». Le magazine propose deux films, Clara et les chics types de Jacques Monnet, et Les Caprices de Marie de Philippe de Broca, en versions restaurées.

La soirée a été préparée par Sylvain Perret et Les Caprices de Marie sera présenté par Jérôme Wybon. Le film, sorti en 1970, marque la dernière collaboration entre Philippe de Broca et Daniel Boulanger, avant leurs retrouvailles 18 ans plus tard, sur Chouans !


Le Diable par la queue sur Comédie + le 18 février

Le Diable par la queue sur Comédie + le 18 février

Comédie + diffuse demain soir, jeudi 18 février Le Diable par la queue à 20h50.

Le film fait suite à l’échec du Roi du Cœur en 1966 et le sketch La Révolution française dans Le Plus vieux métier du monde en 1967. Tourné durant le mois de juin 1968, il met en scène Yves Montand dans son premier rôle de comédie. Il est accompagné à l’écran par Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Marthe Keller, Claude Piéplu, Maria Shell et Madeleine Renaud, plutôt rare au cinéma à cette période.

Philippe de Broca dira d’elle dans une interview à la sortie du film : « Au début, je disais « Madame Renaud » et rien n’a marché comme je le voulais. J’ai applaudi, l’ai invitée à dîner, puis le lendemain, je l’ai tutoyée, et je lui ai envoyé une grande claque sur les fesses ! Elle est redevenue cette débutante qui prépare son examen de conservatoire et tout a désormais marché comme sur des roulettes. »


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