Les Clés du paradis

– 1991 –

Gaspard Caveilhac, écrivain plusieurs fois divorcé qui peine à retrouver le succès,
part se reposer en Bretagne. Il y rejoint son frère Paul, au train de vie et aux
ambitions plus modestes, avec lequel il décide brusquement d’échanger sa vie !

Résumé

Gaspard Caveilhac multiplie les échecs : il n’est plus un écrivain à succès et divorce, une nouvelle fois, de sa future ex-femme, Charlotte, qui elle aussi lui réclame une pension alimentaire. Son réconfort c’est Marie, sa nouvelle compagne, qui désire un enfant de lui. Elle lui le suit en bretagne où il part se reposer et retrouver son frère, accompagné de son fidèle secrétaire Boileau. Arrivé là-bas, Gaspard, perpétuel agité, décide d’échanger sa vie avec celle de son frère Paul.

Interprètes

Gérard Jugnot : Paul Caveilhac
Pierre Arditi : Gaspard Caveilhac
Philippine Leroy-Beaulieu : Marie
Fanny Cottençon : Isabelle
François Perrot : Boileau
Micheline Dax : Olga
Natacha Amal : Charlotte
Jacques Jouanneau : Le président du yacht-club
Isabelle Mergault : la fleuriste
Clément Harari : Le notaire
Alain Terzian : Raoul, le libraire
Anna Gaylor : La mère de Marie
Rose Thiéry : la directrice
Daniel Berlioux : Le neurologue
Jean-Marie Blin : Le psychiatre
Vincent Cassel : le garçon de café
Emmanuelle Bach : une infirmière psychiatrique

Equipe

Production : Alter Films, TF1 Films Production, Ced Productions, Messine Productions
Producteur délégué : Alain Terzian
Scénario : Alexandre Jardin et Philippe de Broca
Directeur de la photographie : Jean-Yves Le Mener
Opérateur : Daniel Leterrier
Montage : Hugues Darmois
Musique : Francis Lai
Ingénieur du son : Jean-Charles Ruault et François Groult
Bruitage : Laurent Lévy
Décors : Tony Egry
Costumes : Sophie Marcou
Photographe : Jean-Pierre Fizet
Cascades : Alain Guerillot

Détails

Durée : 100 minutes
Tournage : mai-juin 1991
Extérieurs : Quiberon
Distribution : UGC
Sortie : 30 octobre 1991
Box Office : 304 402 entrées

Bande annonce

Photos

À savoir

  • Philippe de Broca : « Au départ, j’avais l’intention d’adapter Le Zèbre d’Alexandre Jardin mais les droits avaient déjà été achetés. Nous avons eu alors l’idée d’écrire un film ensemble. Lorsqu’Alexandre me raconta l’histoire de ces deux types qui s’échangent leur identité, cela a fait tilt. Le sujet m’intéressait beaucoup. Avec un de mes amis réalisateur de télévision en province, nous rêvons parfois de permuter. J’aspire ainsi à mener son existence familiale calme et sereine, moi qui suis toujours entre deux divorces. Lui serait plutôt tenté par le cinéma. Outre ce thème, j’aborde encore dans le film le problème de la chance et de la malchance… » (Le Figaro, 15 juin 1991)
  • Avec ses femmes, ses projets, son rythme de vie effréné, son amour pour la Bretagne et les bateaux, le personnage joué par Pierre Arditi est très inspiré du cinéaste. « Si jamais je disparais en mer, faites graver sur ma tombe cette épitaphe : « J’ai assez ri ». » Et c’est ce que de Broca fera inscrire sur la sienne. (J’ai assez ri est également le titre d’un scénario qu’il ne tournera finalement pas)
  • On remarquera la présence de Vincent Cassel dans un bref rôle de garçon de café, comme un clin d’œil aux quatre films que son père a tournés avec de Broca.

Affiches

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