Les 1001 Nuits
– 1990 –
Jimmy Genious, un astrologue de Bagdad de l’an 1000, est propulsé dans le Londres
du XXe siècle, d’où il va tenter de sauver (grâce à la télévision) la belle Shéhérazade…
Résumé
Jimmy Genious est un astrologue de Bagdad, aux alentours de l’an 1000. Un soir, il défie Allah qui, pour le punir, l’envoie dans l’Angleterre du XXe siècle. Et seul l’allumage d’une lampe pourra le ramener chez lui. Conjointement, le calife découvre que sa femme est infidèle et jure désormais d’exécuter le lendemain de chaque nuit de noces la reine qu’il aura choisie la veille. Une esclave, Shéhérazade, s’apprête à subir ce triste sort. Mais, détentrice de la fameuse lampe, elle parvient à s’enfuir avec l’aide de Jimmy. Le début de grandes aventures, et d’histoires féériques en tous genres…
Interprètes
Gérard Jugnot : Jimmy Genious
Stéphane Fraisse : Aladin
Thierry Lhermitte : le roi
Vittorio Gassman : Sinbad
Catherine Zeta Jones : Shéhérazade
Roger Carel : le grand vizir
Marc Dudicourt : l’émir
Georges Montillier : Haroun
Alfredo Pea : Agib
Valérie Rojan : Aïcha
Éric Métayer : Abdullah
Joy Graham : Madame Wilson
Maurice Lane : Monsieur Wilson
Tim Holm : l’inspecteur chef
Raymond Aquilon : le grand eunuque
Florence Pelly : la fille du grand vizir
Fayçal Smaili : Aziz
Omar Zerrei : Azaz
Omar Chenbout : le grand imam
Tahar Al Asbahani : le grand chambellan
Abdelkader Lofti : le gros commerçant
Maurice Illouz : le bourgeois
Mohammed Majd : l’aveugle
Equipe
Production : Cinémax – Télémax – Antenne 2 – Films A2 (Paris) –RAI 2 (Rome) – Telepool Club Investissement Media
Producteur : André Djaoui
Producteurs exécutifs : Maurice Illouz, Sarim Fassi Fihri
Scénario : Philippe de Broca, Jérôme Tonnerre
Adaptation – dialogues : Philippe de Broca
Directeur de la photographie : Jean Tournier
Opérateur : Jean-Claude Bourgoin assisté de Jean-Claude Gaillard et Jean Coudsi
Montage : Henri Lanoë assisté de Laure Castelnau et Olivia Lumbroso
Musique : Gabriel Yared. Orchestre de Paris dirigé par Michel Gannot
Orchestration : Maurice Coignard et Gabriel Yared
Direction musiciens orientaux : Mohammed Larbi
Son : Gérard Barra, Laurent Quaglio, Claude Villand, Bernard Leroux
Bruitage : Jean Pierre Lelong assisté de Mario Melchiorri et Jacques Jullian
Décors : François de Lamothe assisté de Henri Sonnois et Thomas Chevalier
Ensembliers : Tony Egry et Nady Chauviret
Costumes : Jacques Fonteray assisté d’Anne de Laugardière
Habilleuses : Mimi Gayo, Martine Morel
Maquillage: Paul Le Marinel assisté d’Annick Legout et Leila Benbrahim
Coiffeur : Jean-Pierre Berroyer assisté de Fabienne Bressan
Casting : Shula Siegfried
Directeur de production : Bernard Farrel
Régisseur : Yves Dutheil assisté d’Olivier Hélie et Philippe Chaussende
Assistants réalisateurs : Patrick Jaquillard, Driss Tahri
Scripte : Jacqueline Gamard
Photographe de plateau : Jean-Pierre Fizet
Attachés de presse : Dominique Segall, Stéphane Gateau
Effets spéciaux : Christian Guillon assisté de Pascal Charpentier
Chorégraphie : Arthur Plasschaert
Cascades : Daniel Vérité
Détails
Durée : 97 minutes
Durée version télévisée : 195 minutes
Tournage : 17 avril au 1er août 1989 en extérieur et du 18 août au 22 septembre pour les transparences
Extérieurs : Maroc
Tourné en double version (anglaise et française)
Distribution : UGC
Sortie : 11 avril 1990
Box-office : 225 121 entrées
Extrait
Photos
À savoir
- Après avoir commandé un scénario au tandem Age–Scarpelli, les rois de la comédie italienne (Le Pigeon, Les Monstres, La Marche sur Rome), Philippe de Broca est très déçu par le résultat qu’il juge « intournable » et travaille à l’adaptation avec Jérôme Tonnerre. « J’ai dû inventer et il m’est venu cette idée amusante que le génie était en fait un homme du XXème siècle qui était condamné à vivre dans le futur, dans la pluie, à Londres, et qui ne pouvait avoir de contact avec son passé qu’à travers la télévision. » (interview DVD)
- Pour le rôle de Shéhérazade, de Broca pense à Mathilda May, peu intéressée, puis envisage d’autres actrices françaises avant d’opter pour une inconnue. Un casting est organisé à Londres. Catherine Zeta-Jones arrive le premier jour. « Je me suis dit : c’est elle ! Ce fut un coup de foudre, comme ça ! J’ai passé l’hiver à convaincre le producteur qu’elle était le personnage. Et je ne l’ai pas regretté. Elle a tout. Je n’ai plus eu envie de tourner avec une autre fille. Adorable en plus. Charmante avec tout le monde. Avec un don, une énergie, un charme. Elle n’avait jamais fait de télévision ou de cinéma dans sa vie, mais avec la discipline de la danse, elle a été professionnelle dès le premier jour. » (Philippe de Broca, éditions Henri Veyrier, 1990)
- Philippe de Broca : « Je suis assez content du film. Je sais qu’il est drôle. Les personnages sont très vrais, dans une fantaisie totale. C’est un film sur l’imaginaire. L’imaginaire que crée la télévision, le cinéma, ou quelqu’un qui raconte. On ne sait jamais où est le vrai. » (Philippe de Broca, éditions Henri Veyrier, 1990)
- Il existe une version télévisée, plus riche et plus étoffée, sous forme de quatre épisodes de 50 minutes.